Quand je vois la chaussette (de Neil Amstrong ) au milieu de l'immensité lunaire, dans la poussière, maintenue par quelques brisures de pierre, je me dis que la régolithe devait l'aimer. Elle était la dernière trace d'un passage, la dernière marque humaine,...
Jeudi 6 février-( Fin d’après-midi ) Nous redescendons vers la terre, je sens que mes chaussettes s'épuisent, nous marchons dans l'univers avec un pas lourd, lent et désabusé. Je profite de cet instant pour les nourrir d'une tristesse revigorante. Une...
le 7 février petit matin Il fait nuit, nous arrivons au quartier général de la Nasa. Je suis contente de revenir sur terre. Tout le monde dort, et je reviens de la lune. Dans ma poche la chaussette de Neil Amstrong s'est endormie. Je suis fière de la...
Quand j'ouvre mes yeux, je suis aux Galeries Lafayettes. Je me suis endormie, comme ça, assise sur un fauteuil au bout d'un rayonnage. Je regarde toutes ces chaussettes disposées face à moi. Une palette de couleurs sans limite. Le magasin propose des...
Moi, toi, si précieuse , Je t'écris, mais ça ne te réveille pas, cela ne te fais rien, que je t'appelle chérie ou même coeur d'Amour, tu fonctionnes pareil, tu laisses perler ton jus en ronronnant de la même manière. Je ne sais pas vraiment comment tu...
Est ce ce filtre qui ne te faisait plus rêver ? Est ce café pourri ? Est-ce cette eau caillouteuse ? ça n'a fait qu'un bruit, qu'un poc, qu'un plof, un dernier souffle, puis tu es morte. Mon Amour, je ne sais pas dans quelle poubelle tu t'es mise, peut-être...
Mon irremplaçable , Tu m'as raconté comment l'ambiance au credit lyonnais t'était familière. Etre la cafetière d'Arlette te donnait une place qui se marquait dans l'Histoire des cafetières. Comblée de fierté. Tu infusais ton coeur dans des matins qui...
Ma chérie J’ai retrouvé nos conversations sur un carnet, j’apprécie de les relire, de souffler sur l’heure des soucoupes pleines, nos échanges courts étaient une vapeur échappatoire Nous avions parlé de ta cousine, la cafetière de Balzac, qui a produit...
Je conserve, j'ensevelis ce qui compose ce monde de louve garoute. Mais quand je quitte la caravane, j'ai du poil au corps, je traque le vent, je suis une bête qui chevauche en cadence les rythmes de la nature. De mes souvenirs, il reste l'expression...
Le café ne se distingue plus de la gadoue. Tu es loin des feuilles d'Automnes , j'eclabousse les parois quotidiennes. La tasse est de faïence et elle, boit tout.
Au trapèze des narrations, le paysage tourne, ondule, puis plisse comme un jupon, les cuillères se mélangent avec le fond, dans un sachet sans agrafe. Les arômes s'enlacent et elle, boit tout.
Le regard des images couvre la lumière. Journal D.U.T.T
( Exporter la nuit, le journal )
( Exporter la nuit, le journal )
Début des cavalcades; les sabots au fond de la tasse, c'est un cirque, les degrés s'ajoutent à la figure, sur tous les rêves, la faïence n'arrête pas sa beauté, et elle, boit tout.
Le piment m'effleure, à petites gorgées. Traverser sans cracher. Des lames qui ne racontent rien. La langue. Et elle, boit tout.
Pour finir, la grandeur de ma généalogie, je me suis laissée à réfléchir, Cherchant les traces, le témoignage, l’inscription d’un rêve ancestral, Aurais-je été une Perruque pour femme, ou homme ? J’ai imaginé la souplesse d’un dessin dans mon profil,...
Nous mettions la nuit à l'écart- J'étais l'amour effrayé- Face au vent, nous étions l'insurrection- J'étais le désir du monde- À cette heure, je ne dors pas. Les paysages nocturnes déterminent le jour, chaque nuit un état. Lumière de la nuit pour assembler...
travail de recherche autour des héros super souples
Anne-emmanuelle et virginie Micucci Jumelles et artistes Diplômées DNSEP Nous utilisons ce blog comme un journal intime, un lien entre nous. Nous mettons chacune notre tour nos créations.
Je souhaite présenter l'oeuvre d'une femme, poète et couturière. Son texte est traduit de l'espagnol. Helena KRALOVA ( hier c'était midi, extrait )
DiMANCHE. Le coeur de l'assiette a fini de se révéler, il nous a semer des jours en graines, et des images en champs de moutarde. Il s'arrête avant l'attentat, l'explosion, la découpe, avant la fin.