Je conserve, j'ensevelis ce qui compose ce monde de louve garoute. Mais quand je quitte la caravane, j'ai du poil au corps, je traque le vent, je suis une bête qui chevauche en cadence les rythmes de la nature. 

La nuit d'Arlette

De mes souvenirs, il  reste l'expression des herbes hautes qui me chatouillent, la vitesse, la faim d'un territoire sans arrêt.

Je déchire les langues qui ne parlent pas.

Là-bas, je suis douce.

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