La soupe se laissait interpréter sous le bouillant des répliques incertaines, les légumes noyaient les tendresses alimentaires. Arlette avait le son des cuillères pour terminer sa solitude. Son bol vide enveloppait la fin du repas...
Sans te toucher, sans t'embrasser, sans bousculer l'un de tes cheveux, sans faire de toi autre qu'une présence, je te disais: La nuit est humaine.
J'étais, et près d'elle, perdue dans les couleurs d'une nuit sans ombres, dans le dialogue de fleurs insomniaques.